Se projeter dans une nouvelle aventure entrepreneuriale : le parcours inspirant de Marie (2/3)

Lors du premier épisode, j’ai commencé à vous partager mon parcours de reconversion et comment je suis redevenue opticienne après une parenthèse de cinq ans. Après vous avoir parlé de la découverte du métier et des premiers contacts avec Eloise, chargée du développement de la franchise Les Opticiens Mobiles, voici désormais la suite du chemin qui m’a conduit à revenir dans l’optique : 

L’entrepreneuriat : une idée qui germe dans ma tête

Après avoir raccroché avec Eloise, et en attendant notre prochaine visio, le dilemme s’est installé. L’entrepreneuriat, c’est un terrain inconnu pour moi. 

Ce qui me fait peur, c’est surtout mes obligations financières. Entre la construction de ma maison, ma petite dernière à la crèche, et mon mari qui gère son propre commerce, les défis sont nombreux. J’ai pris du recul pour réfléchir. Ai-je  les épaules pour entreprendre ? Comment concilier les sacrifices temporaires et la baisse du train de vie tout en assurant le confort de vie  de ma famille ?

À plusieurs reprises, le doute m’envahit. Est-ce que devenir Opticienne Mobile est un projet viable ? Comment vais-je le financer, et est-ce que ce n’est pas trop risqué ? Comment vais-je me rémunérer ? Est-ce que cela ne va pas trop impacter mon équilibre entre vie professionnelle et personnelle, raison pour laquelle j’ai quitté l’optique.

D’un autre côté, le métier répond à toutes mes attentes. Ce que j’avais apprécié dans la boucherie, c’était le côté « commerce de proximité » et la fidélité des clients.  J’avais particulièrement aimé prendre le temps avec mes clients âgés. Et là, devenir Opticienne Mobile, c’était réunir le meilleur des deux mondes : ne pas être seulement une vendeuse de lunettes, mais exercer un métier complet, alliant relationnel, technique et santé.

J’avais besoin d’en savoir plus, et lors de la deuxième visioconférence avec Eloise, elle m’a détaillé davantage le modèle, les prochaines étapes pour devenir franchisée. Tout est nouveau pour moi, avoir quelqu’un pour me guider est essentiel, surtout dans cette étape cruciale qu’est la compréhension du modèle d’entreprise.

Malgré tout, j’avais peur d’échouer, de ne pas être à la hauteur, de ne pas réussir à développer mon activité suffisamment pour en vivre et d’être seule, livrée à moi-même. Des croyances limitantes et un syndrome de l’imposteur, familiers à plus d’un.

La franchise, c’est un engagement sur 5 ans. Au final, que représentent 5 ans sur une carrière professionnelle ?  J’ai réalisé que je ne pourrais pas me lancer sans eux. La franchise me propose un accompagnement et un cadre structurant autour de mon projet. 

Se sentir rassurée par le soutien de mes proches et l’accompagnement des Opticiens Mobiles

Après cet appel, j’ai longuement discuté avec mon mari de cette idée d’entrepreneuriat. L’adhésion de mes proches au projet était essentielle. Entre sa société et nos projets personnels, cela changeait pas mal de choses. Mais il m’a soutenu à 100 % convaincu que j’étais parfaitement capable d’entreprendre, et son expérience en tant qu’indépendant serait un atout.

Puis, j’ai transféré toute la documentation à un ami expert-comptable. Je voulais avoir son avis sur la viabilité du projet. Lui, qui comprend les chiffres mieux que moi, a répondu à mes préoccupations et dissipé bon nombre de mes inquiétudes. Ensemble, nous avons décortiqué le modèle d’affaires : il m’a expliqué les redevances, ce que je pouvais gagner, et m’a rassurée sur ma capacité de financement. Ses conseils ont été précieux pour surmonter mes appréhensions.

Ce qui m’a rassurée, c’est de savoir que la première année, je touchais le chômage avec Pôle Emploi. Et puis, l’accompagnement proposé par la franchise. Toute une équipe support dédiée à notre réussite, et Eloise qui m’accompagnait dans toutes les démarches pour que je devienne entrepreneure. Être indépendante, mais pas seule, c’est ce qui m’a décidée à prendre le temps de la réflexion. Je ne me lancerai pas à mon compte en solo, je ne pense pas avoir les épaules. Mais ne pas commencer totalement de zéro, savoir qu’il y a toute une équipe derrière, c’est le bon compromis.

Et puis, si tu n’essayes pas, tu ne sais pas si tu vas y arriver. Je prends ce risque, et je ne pense pas me tromper. Rendez-vous au prochain épisode pour la suite !