Découvrez les parcours inspirants de 3 opticiennes du salariat à l’entrepreneuriat.
L’entrepreneuriat au féminin se démocratise, et Les Opticiens Mobiles en est la preuve éclatante. Avec 70 % de femmes parmi notre réseau de franchise, ces femmes audacieuses brisent les stéréotypes de genre dans un secteur où lancer sa société appartient traditionnellement au masculin.
Dans cet épisode, laissez-vous emporter par les histoires inspirantes de femmes passionnées par leur métier, et qui ont osé l’entrepreneuriat en devenant Opticienne Mobile. À travers leur récit, partagez leurs doutes, leur fierté et leur réussite dans l’accomplissement de ce nouveau défi.
Ne manquez pas ce podcast qui vous donnera l’élan nécessaire pour vous lancer dans votre propre projet !
Envie d’exercer votre métier d’opticien avec plus d’autonomie ? Comme elles, rejoignez le 1er réseau d’opticiens spécialisés pour se déplacer à domicile.
📖 Podcast féminin sur l’entrepreneuriat : lisez la transcription
Bonjour à toi, audacieuse, audacieux en devenir ! Dans ce nouvel épisode du podcast des Opticiens Mobiles, les audacieux sont trois audacieuses. Je te propose de partir à la rencontre d’Honorine, Émilie et Virginie qui se sont lancés dans l’aventure de l’entrepreneuriat ces derniers mois. Elles vont partager avec nous, en toute franchise, leur parcours, leurs aspirations, leur enthousiasme, et leur doute parfois. Elles nous diront pourquoi elles ont choisi de créer leur propre activité, pourquoi une activité mobile et pourquoi Les Opticiens Mobiles.
Bonjour à toutes les trois !
Virginie, tu as 53 ans, tu veux lancer ton activité à Chartres en juin dernier.
Honorine, tu as 30 ans, tu es Opticienne Mobile à Salon de Provence.
Émilie, tu as 43 ans, tu exerces dans le Loiret, à Montargis et toi, tu as rejoint Les Opticiens Mobiles en octobre 2020.
Des femmes aux horizons différents, mais avec une ambition commune
Quel a été ton parcours professionnel avant la création d’entreprise ?
En fait, je suis restée 18 ans en magasin et quinze ans en gérance, puis trois ans en salariat.
Qu’est-ce qui te manquait dans cette vie d’opticien, de commerçante ?
Au bout de 18 ans, j’avais en grande partie fait le tour. Il y a eu beaucoup d’évolutions dans notre métier pendant ces 18 ans, surtout à la fin. Et c’était devenu très commercial, très axé sur les remboursements mutuelles. Souvent, les gens venaient en pensant plus à leur reste à charge qu’à leurs réels besoins. Et ça commençait un petit peu à me lacer.
Cette partie à la fois de commerçant et d’administratif donc ?
Oui, à la base, j’avais choisi ce métier pour justement ce côté vente et ce côté très technique. Et je ne retrouvais plus ce côté technique et les besoins visuels sur la fin de ma période en magasin.
La course aux chiffres avait remplacé le conseil ?
C’est ça, exactement.
Virginie, c’est aussi ce sens du contact authentique, du service qui te manquait en magasin ?
Oui, oui, c’est pareil. Il y a une usure. Au bout de dix quinze ans de magasin, on a l’impression d’avoir fait le tour, on tourne en rond. On est devenus, malheureusement, des vendeurs de lunettes. Et ce pourquoi j’avais choisi ce métier, c’est-à-dire d’aller vers les autres, d’avoir effectivement ce côté technique, je l’avais complètement perdu et j’ai perdu le sens.
D’autant que tu n’as pas toujours été opticienne. Tu, en revanche, étais toujours en contact avec une clientèle ?
Oui, quand j’ai arrêté l’optique, je me suis dit que j’allais lancer un autre commerce, parce que je pense être vraiment commerçante dans l’âme.
Donc, tu étais opticienne dans une première partie de ta vie en magasin et ensuite, tu t’es lancée dans un autre commerce ?
Je me suis lancée dans un autre commerce ou j’avais envie de me faire plaisir. Et comme j’aime beaucoup la décoration, j’ai ouvert une boutique de décoration. J’ai trouvé ça passionnant. C’était amusant parce qu’en plus, les gens ne viennent pas pour un besoin, mais viennent pour se faire plaisir. Donc, on a un contact différent. Et après, je me suis posée la question du sens, de la consommation. Je n’étais pas non plus en paix et je suis revenue à l’optique parce que c’est quand même ce que je pense faire de mieux. Mais j’ai eu envie de le faire autrement ! Et quand j’ai découvert le concept de la société Les Opticiens Mobiles, j’ai trouvé que l’idée était super. On allait au devant des personnes fragiles ou un peu sorties du parcours de soins et ça, ça m’a vraiment plu.
Devenir Opticienne Mobile, trouver du sens dans son quotidien professionnel
Le service en santé visuelle porté à domicile, ça a d’autant plus de sens aussi puisque Chartres, en Eure-et-Loir, c’est l’un des pires déserts médicaux ?
Oui, là, dans mon département, ça a réellement du sens. Il n’y a pas assez de médecins traitants, il n’y a pas assez d’ophtalmologistes. C’est une situation évidemment compliquée.
Ça veut dire que tu rencontres des patients, des clients qui ont des lunettes, qui ne sont plus du tout adaptées ?
Oui, des patients qui n’ont pas vu d’opticiens, qui n’ont pas vu d’ophtalmologistes pour certains, qui n’ont plus de médecin traitant, et qui sont complètement sortis du parcours de soins.
Honorine, c’est aussi ce lien privilégié, authentique que tu es allé chercher avec le métier d’Opticienne Mobile ?
Tout à fait. Alors, j’ai été directrice de magasin, donc un peu plus éloignée de la proximité avec le client. J’ai perdu ce sens qui avait fait de moi une opticienne. Au départ, je concevais le métier d’opticienne comme professionnel de santé, celui qui apporte la vue. C’était important pour moi, et je l’ai un petit peu perdu en magasin. Rejoindre Les Opticiens Mobiles, c’était retrouver cette légitimité de professionnelle de santé et aller au devant d’un public qui me tenait à cœur en magasin, avec qui le contact passait bien. Un public qui est très reconnaissant aussi et valorisant au quotidien.
Qu’on vienne à lui ?
Oui !
D’autant que ça t’a éloigné aussi de toute la partie un peu lourde, qui est la partie administrative. Le management aussi, ça peut être quelque chose de plus en plus compliqué. C’est ça aussi ce que tu as cherché en quittant cette fonction et en menant ta propre barque ?
Oui, j’ai réfléchi et je me suis dit vraiment l’optique, le métier d’opticien, faire des lunettes et apporter la vue, c’est le cœur du métier ! C’est ce que j’aime faire et donc j’ai cherché comment je pouvais retrouver ça, tout en alliant un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Puisque la vie magasin est plus prenante, on va dire, ou du moins, j’avais moins d’autonomie.
Tu y fais allusion : Opticienne Mobile, cheffe d’entreprise avec deux enfants en bas âge, je ne révèle pas de secret d’État. Ce n’est pas trop compliqué à gérer quand même ?
C’est un défi. Je suis quelqu’un qui aime les challenges, donc c’en est un réel puisque j’ai rejoint Les Opticiens Mobiles juste après mon dernier congé maternité ! J’ai mis les pieds dedans directement avec un bébé nourrisson. Ce n’est pas facile tous les jours, il faut s’organiser. Je cherche encore au bout de six mois mon organisation. Mais en fait, je retrouve vraiment un épanouissement et l’autonomie que j’ai à gérer mon planning au quotidien avec Les Opticiens Mobiles, et je ne l’aurai nulle part ailleurs en continuant à me faire mon métier. De ce fait, c’est épanouissant parce que je retrouve aussi l’épanouissement familial. Et ça, ça n’a pas de prix à mon sens. À mon niveau, ça vaut bien un peu d’effort et de challenge.
Émilie, tu as été en magasin pendant 18 ans, quinze ans de gérance, tu nous le disais tout à l’heure. Est-ce qu’il y a des choses qui te manque aujourd’hui par rapport à cette vie d’avant ?
Non, pas du tout.
C’est clair, net et sans appel ! Que trouves-tu de plus, de mieux, au volant de sa voiture, à partir à la rencontre de tes clients, de tes passions ?
Chaque jour est différent, contrairement au magasin. Le lieu de travail est différent, la journée est différente. Je vais avoir des journées où je vais être en EHPAD le matin et l’arès-midi. D’autres où je vais être en travail administratif à la maison le matin, et l’après-midi en EHPAD. D’autres, où je vais voir des clients à domicile. Donc les journées ne se ressemblent pas, et elles s’organisent comme on le souhaite !
Est-ce qu’il y a quand même une journée type d’une audacieuse. La tienne ressemble à quoi ?
(Emilie) Une journée type, par exemple, c’est : après avoir emmené mon fils à l’école, je rentre, je travaille, je prends ma voiture, je vais faire une livraison à une demi-heure de chez moi. Et puis je vais enchaîner ensuite en allant plus loin sur le département ou changer de département pour intervenir dans un EHPAD. Et après l’après-midi en établissement terminée, un peu d’administratif encore à la maison, et puis voilà !
(Virginie) Je partage cette opinion-là. Ce que je trouve très gratifiant, c’est d’aller vers un public à qui on apporte un vrai service, qui a une vraie utilité, car on n’est pas juste là pour vendre des lunettes. On apporte un service qui n’existe quasiment pas ailleurs.
Virginie, dans ta voiture, qu’y a-t-il comme matériel ?
Alors dans ma voiture, j’ai deux grandes valises ! La première qui ne contient que du matériel pour faire des bilans visuels et celui de prise de mesures. Puis, j’ai une seconde valise qui contient à peu près 150 montures, de façon à avoir une offre large et variée.
Tu es titulaire d’une maîtrise, on dit master aujourd’hui en sciences de la vision. Ce choix d’être Opticienne Mobile donne aussi un peu plus de sens à ce niveau d’étude ?
Oui, parce que refaire des bilans visuels, avoir un contact privilégié avec les personnels de santé, c’est quand même quelque chose qu’on ne connaît pas du tout en boutique. Et c’est aussi ce pourquoi j’avais choisi ce genre d’études.
De l’audace à la réussite : les défis du parcours d’entrepreneur
Est-ce que tout de même, tu as eu des doutes, des peurs avant de lancer. Peur de ne pas réussir dans cette nouvelle activité, peur de ne pas réussir à en vivre ?
On a toujours des peurs quand on entreprend et c’est logique. Quand on intègre un groupe comme Les Opticiens Mobiles, on a la chance d’être très soutenus. C’est très encadré, c’est très bien pensé, et c’est rassurant.
Au volant de sa voiture, en partant à la rencontre de tes patients, de tes clients, chez eux, tu te sens plus libre que tu ne l’as jamais été professionnellement ?
Oui, parce que ne pas avoir ces contraintes horaires telles qu’elles existent en magasin, c’est quelque chose qui est vraiment important. Je travaille sûrement autant qu’en magasin. Par contre, je gère mon temps ! Quand j’ai besoin d’une matinée ou d’une après-midi, c’est tout à fait possible de la prendre. En magasin, vous ne pouvez pas fermer la boutique.
Honorine, cette soif de liberté, ça a été aussi un moteur ?
Clairement, oui. J’avais besoin de bouger, d’être en extérieur ! Au-delà de ce que je disais juste avant par rapport à la vie familiale, pouvoir aller à un rendez-vous médical, le planifier dans la semaine sans difficulté, avoir cette autonomie et ce côté dynamique. Pour moi, ça fait partie de mon métier, de mon quotidien et ça fait partie de ce qui me fait m’épanouir en tant qu’Opticienne Mobile.
Émilie, tu es la plus ancienne des trois dans le réseau. Quand on rejoint Les Opticiens Mobiles, on n’est pas totalement livré à soi-même, on l’a déjà un peu dit. On sent vraiment la force d’un réseau, le soutien de toute une équipe support pour nous aider à réussir ?
Oui, tout à fait. Les Opticiens Mobiles ont une phrase qui est très symbolique : ils disent qu’on est indépendant, mais pas seul ! Et c’est une réalité, c’est-à-dire que lorsqu’on entreprend chez Les Opticiens Mobiles, vous avez un accompagnement pour démarcher les EHPAD et autres établissements médico-sociaux.
Autrement dit, il y a une équipe commerciale support qui te décroche déjà des rendez-vous clientèle ?
C’est ça, c’est ça. Et en fait, on nous forme à pouvoir rencontrer ensuite les infirmières coordinatrices par exemple, ou d’autres intervenants. Et on est accompagné pour décrocher les rendez-vous. On est aussi mis sur les rails pour pouvoir proposer notre service.
Le support Les Opticiens Mobiles, Virginie, est aussi très précieux sur le plan technique, sur le plan informatique ?
Oui, on a des outils informatiques qui sont mis à notre disposition, qui sont très bien pensés et qui sont performants. C’est vrai que ça aide au développement de l’activité. Ça aide au quotidien, dans l’organisation et dans la prise de contact. On se sent vraiment soutenu.
Honorine, c’est aussi cette force du soutien de la part de la société Les Opticiens Mobiles qui t’a amené à être certaine que tu pouvais te lancer ?
Tout à fait ! Opticienne en quête d’équilibre avec ma vie personnelle, je ne me serais pas mis à mon compte en tant que telle toute seule. Et il y a cette hésitation, au début, de se dire : je sais faire de l’optique. Mais en mobilité, non. J’ai deux enfants, donc il y a aussi une pression, il faut tenir le cap.
Et en fait, lorsque j’ai mis les pieds chez Les Opticiens Mobiles au siège, ne serait ce que pour les formations initiales, j’ai compris qu’il y allait avoir un réel accompagnement, que c’était une mission qui était solide. Et du coup, vraiment, ça rassure, ça rassure beaucoup. Les doutes s’estompent un peu à ce moment-là lorsqu’on rencontre les équipes.
Que dirais-tu à une jeune opticienne, jeune opticien fraîchement diplômé, pour le convaincre de choisir l’entrepreneuriat et la mobilité plutôt que le salariat et la sédentarité ?
Si tu te sens déjà avec une appétence pour l’entrepreneuriat et une soif de valoriser le métier, de te rendre utile et devenir opticien pour être considéré comme professionnel de santé, Les Opticiens Mobiles, c’est fait pour toi !
Il faut une certaine maturité aussi, peut-être déjà ?
Oui, alors à titre personnel, je suis plus forte et légitime au quotidien en ayant eu quand même mon expérience magasin en amont. Après, si on a la maturité d’entreprendre, quand on sort du BTS ou licence, il faut se lancer. Il faut être audacieux !
Émilie, après deux ans de vie de cheffe d’entreprise et d’Opticienne Mobile, des doutes, on en a moins ?
On prend confiance quand on arrive chez Les Opticiens Mobiles. On est opticiens, certes, mais c’est une autre façon de travailler et on ne repart pas à zéro. Mais c’est des nouvelles relations, car on arrive dans un monde un peu plus médical, et on prend confiance au fur et à mesure. Et effectivement, au bout de deux ans, on se sent beaucoup plus à l’aise et plus reconnu.
Et toi, Virginie, tu nous montres que finalement, il n’y a pas d’âge pour se lancer ?
Non, l’entrepreneuriat, c’est un état d’esprit. Et puis j’ai envie de dire, moi, si je ne le fais pas maintenant, je ne le ferai jamais. Donc il ne faut pas se donner de limites.
Émilie, comment tu vois tes prochaines années ? Quels sont les prochains défis que tu te lances dans le cadre de cette nouvelle vie d’opticienne et de cheffe d’entreprise ?
Toujours faire mieux. Actuellement, je suis pas mal implantée dans les EHPAD. Je commence un peu à travailler dans le Handicap, donc mon but, c’est de développer, de me faire connaître à ce niveau-là et d’être reconnue. Et puis le domicile également. De plus en plus.
Ces différentes typologies de clientèle, ça amène différents contacts et c’est cet ensemble qui fait la richesse du métier ?
Tout à fait. C’est ça qui fait que tous les matins, moi j’ai envie d’aller travailler parce que je sais que ça va être des découvertes tous les jours et des belles rencontres. Et puis c’est très fréquent, quasiment à chaque fois qu’on reconnaît notre service comme étant très utile, aussi bien les infirmières, les médecins que les aidants pour les personnes fragiles, quoi !
Merci Émilie, Honorine, Virginie, on vous souhaite beaucoup de réussite dans le réseau Les Opticiens Mobiles. Vous savez que vous avez toute une équipe derrière vous, des dizaines de personnes pour vous soutenir, vous aider à développer votre activité. On vous souhaite de belles rencontres, on vient d’en parler. On vous souhaite aussi de nouer des liens authentique avec des centaines de clients, de patients auxquels vous apportez une meilleure vue pour votre meilleure vie.